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Isabelle Gander

NE faites PAS ce que vous aimeriez que l'on vous fasse


. Oui vous avez bien lu : NE faites PAS ce que vous aimeriez que l'on vous fasse


Allez plus loin. Faites ce que l'autre aimerait qu'on lui fasse.

Vous saisissez la différence ?

Faire aux autres ce que l'on aimerait qu'on nous fasse n'est pas de l'empathie, mais plutôt de la facilité d'esprit, voir de l'égoïsme.

Oui car on pense à ses propres besoins, ses propres envies, selon ses valeurs, ses goûts.

Agir ainsi peut provoquer des situations gênantes, embarrassantes, voire conflictuelles.


Prenons un exemple concret et d'actualité : les cadeaux de Noël. Si vous achetez un cadeau de Noël à l'autre en pensant que vous aimeriez l'avoir vous (ou pire en pensant faussement que cela lui plaira), cela va être embarrassant pour l'autre personne. Elle va devoir feindre la joie de recevoir ce cadeau qu'elle n'aime pas (pour ne pas vous blesser).

Et cela est valable dans tous les domaines.

Vous pensez faire plaisir à votre ami qui souffre en lui donnant des conseils. Vous pensez faire plaisir à votre employé en lui offrant une promotion. Vous pensez faire plaisir à votre compagnon en lui organisant une surprise.

Mais est-ce que votre ami a vraiment besoin de conseils (et de ces conseils en particulier) ? Est-ce que votre employé a vraiment envie de cette promotion ? Est-ce que votre compagnon aime vraiment les surprises ?


Vous saisissez maintenant ?

Alors faites aux autres ce qu'ils aimeraient qu'on leur fasse.

Le plus dur étant de savoir ce que l'autre aime VRAIMENT !

Si vous ne le savez pas ... demandez-lui ... car l'empathie n'est pas naturelle pour tout le monde. Et ce n'est pas grave. En demandant à l'autre ce dont il a vraiment besoin, vous serez bienveillant. Et ça c'est encore mieux que l'empathie.

Car finalement l'empathie est un sentiment, quand la bienveillance est une action. Et un geste bienveillant est plus puissant qu'une pensée empathique.



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